Le canyon d'Imbros

 

 

5-09.jpg (83083 octets) Samedi - Le ciel est toujours ensoleillé avec quelques nuages accrochés sur les cimes, filant vers l'est. Le vent a soufflé la nuit ; il s'est légèrement calmé, mais reste encore très fort, avec de violentes bourrasques. 
Aussi, décision est prise de monter le canyon à pied, au lieu de prendre la route qui le surplombe comme cela était initialement prévu : une voiture nous emmène au pied du canyon : nous retrouverons nos vélos au bout de l'étape.
  

Je ne parlerai pas du canyon avec ses passages parfois tortueux taillés entre deux parois de hauteur impressionnante. Mais juste pour l'anecdote d'un petit détail qui nous a surpris : nous n'avions pas fait 100m dans le canyon que nous avons eu la surprise de voir apparaître de nulle-part un homme qui nous a interpellé pour nous vendre un ticket de passage dans le canyon (500 drachmes par personne). Alors que le canyon n'a pas d'autre issue que ses deux accès en haut et en bas, deux personnes sont là a mi-chemin du canyon dans une cabane pour contrôler ces tickets. Et comme si cela ne suffisait pas, les tickets sont encore contrôlés une fois en fin de parcours, soit 4 personnes en tout pour un simple passage dans le canyon !

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A 13 nous partîmes, à 14 nous arrivâmes, un chien (errant?)
 nous ayant accompagné sur toute la deuxième partie du parcours.

Repas du midi dans la première taverne après la sortie du canyon. Les gérants ont tous des têtes de "mafiosos" peu sympathiques de prime abord. Le vent se calme petit à petit, mais nous sommes à présent sous les nuages, et plus en altitude : nous avons froid, même avec un sweat ou un blouson tiré du sac... alors contre cela, je veux vous garantir qu'il n'y a rien de mieux qu'un quart de litre de raki bu à la paille ! 
Le raki, vous connaissez ? C'est du chauffage en bouteille ! C'est l'alcool artisanal grec à 40% env.  fait à partir du raisin... on en trouve un peu partout en Grèce, le plus souvent vendu en petite bouteille plastique de type "eau minérale", réutilisée pour l'occasion. (Pour info, l'autre principal alcool local est l'Ouzo, qui se boit dilué dans de l'eau, et qui se rapproche plus ou moins du Pastis bien connu dans le sud de la France).

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Fin du parcours de la journée, toujours à pied, par piste et route sous un soleil qui s'installe à nouveau.


Arrivée à "l'hôtel" tenu par des vieux crétois hauts en couleurs... vente de tapis faits artisanalement, odeur de chèvre 
(en ragoût) dès l'entrée dans la pièce principale cuisine - salon - salle de restaurant. Sieste.

Repas du soir dans ce même hôtel restaurant. 
Au menu ce soir pour tout le monde : riz collant au jus de ragoût de chèvre, et chèvre.
Un grand moment de ce périple  -- et bizarrement un petit appétit pour bon nombre d'entre nous 
( sauf pour Arnaud évidemment ! )

Soirée en bar-taverne situé sur la place du village :
Les locaux déjà présents dans ce bar-taverne ont pour le moins des visages "rustres" ; 
ils jouent aux cartes et discutent autour de balles de pistolet.
Cela ne nous empêche pas de passer une excellente soirée jusqu'à minuit autour de jeux de cartes (uno et tarot), 
et de crèpes au fromage (de chèvre)... nappées de miel !

                     

 

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